jeudi 3 juin 2010

Au vu de ce jour, et au vu de demain...



Almavivadoustan Times.

Pierre-Augustin ne réclame qu'à être mélangé, à vivre, à se survivre, à être cité. P-A, te voici honoré. P-A, fais donc un peu de place à tes côtés : voici un continent qui arrive.
Almaviva, fais nous lecture de ton Hindoustan Times!
Almaviva! Raconte-nous ton voyage.

****

Drôle de nom d'oiseau, il est vrai.
Trop long, aussi.

Choisir les moments de vie, les dire, les raconter, les expliquer.
Trop exhaustif, aussi.

Non, les choisir, réellement! Terrer les autres dans le secret, les conserver en soi-même, les garder, les bichonner, les faire mourir. Et révéler les élus, les façonner, les polir.
Trop prétentieux, aussi.

Mais sans ambition, sans fard. Naturel. Au jour la pensée, au moment la vision.
Trop abstrait, aussi.

Croire qu'écrire, c'est aussi se comprendre, croire qu'écrire, c'est aussi se partager.
Trop personnel, aussi.

Croire qu'écrire, c'est partager, et continuer, avancer ensemble, avancer de loin, et toujours ensemble.
Trop idéaliste, aussi.

Croire qu'écrire, c'est pour conserver, conserver une trace, se rappeler.
Trop nostalgique, aussi.


Tentons tout de même l'expérience.
« Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a coutume de se montrer derrière sa jalousie est encore éloignée. »

Mais quand nous y serons, Almaviva, tu parleras.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comparé aux textes de Balkis, la régularité de ce texte crève les yeux. Peut-être parce qu'il y a moins de "trous" et qu'on saisit mieux le fil d'une pensée correcte.
(D'ailleurs à propos de trous faut pas croire, on en trouve plein dans les manuels de physique, y a un jeu auquel je suis obligé de jouer en tant qu'étudiant dans cette discipline : "Y a des trous, et il faut les compléter.". Plus l'auteur est mauvais, plus le jeu est difficile... D'ailleurs ça me donne envie de me remettre à lire le livre de Boltzmann, lui c'était un bon physicien.)

Une question tout de même : qui est Almaviva ?

Antinomos