samedi 26 juin 2010

Epilogue, Ella.


Texte écrit il y a déjà quelques semaines. Encore imbibé de l'essence de cette si belle année. Ressorti, repensé, réaffirmé. Texte qui veut vivre, qui vit, qui vivra.


Il est déjà si tard.
Je n'ai pas vu le temps passer.
Le temps a couru, ne s'est pas arrêté.
Le temps est parti, a filé. Il a filé sur cette journée, il a filé sur cette année.
Il ne s'est pas arrêté, oh seulement pour me laisser souffler.
Il m'a laissé respirer, à peine le temps.

A peine le temps de comprendre, de me bâtir, de continuer. Mais à leurs côtés, je me suis renforcée. Je me suis comprise. Par leurs regards, nos discussions, nos réflexions, nos rires, je me suis connue. Je me suis connue heureuse. Je le suis encore, je le suis tellement!
Regards de soleil, sourires émerveillés, cette capacité à aimer! Enflamment tout, ensoleillent tout!

Tout est un rayonnement, et rien ne s'achève aujourd'hui.


Tout, un rayonnement, vraiment?

Bien sûr, quelques fruits moins mûrs au goût moins sucré.

Des claques.
Une. Une conception familiale qui s'effondre. Cela arrive.
Mais faites place pour une future bâtisse! Plus originale, plus contournée, mais tellement plus stable. Tellement plus vraie, tellement plus honnête.
Faire table rase de toutes ces conceptions idiotes, rejouées, ternies, hypocrites!
Démembrons, démembrons! Puisque tout ça n'est que vent, n'est qu'histoire, n'est que foutaise. Ne crois pas que toi-même tu relèveras le défi. Tout ça n'existe pas.

Des histoires.
Une histoire. Un peu vécue, un peu gâchée, un peu perdue.
Mais savoir que l'on vaut, oui, que l'on vaut! Le savoir.

Ces réalités.
Cette réalité, cette oppression, ce coupe au souffle. Mais s'épancher, écouter l'écho, les réponses, les attentes, aimer, continuer! Croire que tout n'est pas fini, malgré les coups portés à ce qui nous rassemble, nous regroupe, à ce qui nous porte. Savoir que l'on a un but, un objectif, un idéal. Que tout notre fouillis n'est que partiel, et qu'il s'éclaire, même!

Ces sensations, ces sentiments.
Cette nostalgie? Non, ou pas de cette manière. Plutôt ces souvenirs, ces certitudes! Ces certitudes d'avoir vécu, d'avoir ressenti, d'être construite de ces moments.

Vivre, comprendre, et savoir, que oui!
Oui, tout n'est que rayonnement.

jeudi 3 juin 2010

Au vu de ce jour, et au vu de demain...



Almavivadoustan Times.

Pierre-Augustin ne réclame qu'à être mélangé, à vivre, à se survivre, à être cité. P-A, te voici honoré. P-A, fais donc un peu de place à tes côtés : voici un continent qui arrive.
Almaviva, fais nous lecture de ton Hindoustan Times!
Almaviva! Raconte-nous ton voyage.

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Drôle de nom d'oiseau, il est vrai.
Trop long, aussi.

Choisir les moments de vie, les dire, les raconter, les expliquer.
Trop exhaustif, aussi.

Non, les choisir, réellement! Terrer les autres dans le secret, les conserver en soi-même, les garder, les bichonner, les faire mourir. Et révéler les élus, les façonner, les polir.
Trop prétentieux, aussi.

Mais sans ambition, sans fard. Naturel. Au jour la pensée, au moment la vision.
Trop abstrait, aussi.

Croire qu'écrire, c'est aussi se comprendre, croire qu'écrire, c'est aussi se partager.
Trop personnel, aussi.

Croire qu'écrire, c'est partager, et continuer, avancer ensemble, avancer de loin, et toujours ensemble.
Trop idéaliste, aussi.

Croire qu'écrire, c'est pour conserver, conserver une trace, se rappeler.
Trop nostalgique, aussi.


Tentons tout de même l'expérience.
« Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a coutume de se montrer derrière sa jalousie est encore éloignée. »

Mais quand nous y serons, Almaviva, tu parleras.